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Six mois de vie aux États-Unis. #BilanAupair


6 mois, 182 63 jours, 4 383 heures, 262 980 minutes.


Avez vous déjà ressentie ce moment, ce sentiment, lorsque le temps s'arrête l'espace d'une seconde et dans votre tête se murmure cette phrase "six mois déjà".


I don't believe it*.

Je ne cesserais de le répéter, dans chacun de mes bilans je radote, mais le temps passe à une allure folle ici: je ne vois ni les semaines ni les heures passé. La distance nous éloigne de tout et la solitude peut vite devenir un fléau, il est primordial, lorsque vous vous retrouvez loin de tout, de trouver de nombreuses occupations et d'avoir un planning.


*I Don't Believe It: Je n'y crois pas.

Mon bilan personnel


Lorsque l'on (essaie) de faire son bilan personnel, la première question qui nous vient à l'esprit est "suis-je heureuse?" tant sur le plan personnel que professionnel, ma réponse est un oui définitif! C'est la plus belle expériences et la meilleure décision de ma vie, un risque certes, mais une aventure extraordinaire. J'apprend au quotidien et n'est ce pas l'un des piliers de la réussite?


Depuis six mois j'arrive à mener à bien mes projets à court ou long terme comme la gestion d'imprévues, les organisations de week-end (ça tombe pas du ciel) ou de mon travel month. Sur ce dernier point, je travail même sur un book vous donnant plein d'astuces (que j'aime Indesign!).


Mes plus grands succès sont mes voyages, réussir chaque mois à prendre l'avion et découvrir de nouveau lieu. Cela demande de l'organisation, de la patience mais également de savoir dire non au shopping (mon plus gros problème #acheteusecompulsive) ou à certaines activités excessivement chère.

Puis, vous vous doutez bien que ma relation avec ma host family reste le plus beau des succès!


Qui dit succès dit également échec - et je ne supporte pas ce mots car pour moi il signifie renoncer (et ma maman sait que lorsque j'ai quelques choses en tête je ne l'ai pas ailleurs #quejelaime) - depuis six mois, mon plus gros échec a été de supprimer des destinations de mon calendrier: qui dit un an, dit douze destinations et pas seize comme je l'aurais souhaitez. Il est dur de choisir et les concessions font mal mais certains prix, nombres d'heures vols, etc. vous font prendre ces décisions. Mais aussi de devoirs parler du comportement des enfants aux parents, j'aurais souhaité réussir à améliorer les situations, mais parfois il faut tout simplement accepter que nous avons besoin d'aide.


Avant d'écrire cet article je me suis un peu renseigner sur les questions à se poser lorsque l'on souhaite faire un bilan de développement personnel. Je tenais à partager ma découverte avec vous, d'après le Journal du Net, pour évaluer sa valeur il faut répondre à de nombreuses questions, celle qui m'a le plus marqué fût la suivante : "Suis assez payé pour ce que je fait?". Je n'oserais répondre à cette question.


Mon objectif principal est me remettre à fond dans la course à pied, premièrement car je me suis inscrite à une course contre la lutte contre le cancer sur Washington (sans regarder au préalable le nombre de kilomètre à parcourir...) et dans un second temps j'aimerais atteindre les dix kilomètres en novembre pour reprendre l'activité avec mon papa #lamourpaternelle


Mes axes d'améliorations pour les six prochains mois sont de réussir à passer au dessus des "petits tracas" du quotidien et développer encore plus "l'esprit positif". Puis... continuer à m'améliorer en cuisine!


Un bilan est avant tout personnel donc vous m'excuserez si je ne vous ai pas tout dévoilé... Mais dans les grandes lignes, voila ce qui est a retenir de six mois aux États-Unis.


Intégrer une famille qui n'est pas la sienne


Depuis six mois, je vie aux États-Unis, un pays, une ville et surtout dans une famille que je ne connaissais pas il y a tout juste un an. Incroyable non?


Je me souviens comme si c'était hier du sourire et des bras ouvert de ma host Mom à ma sortie du bus, de mes pas timide lorsque j'ai rencontrer les enfants, de la honte phénoménale lorsque j'ai fait la bise à mon Host dad et de sa tête traumatisé par mon action: en Amérique, on n'embrasse pas mais on fait des genres de câlins. Ma host à mis quatre mois avant d'oser descendre dans la cuisine en pyjama (mais c'est sa maison?!). Il nous aura fallut du temps avant de comprendre les règles, essayer au mieux de vivre en harmonie avec ce gros changement pour chacun d'entres nous: Je suis la première Aupair...


Qui dit vivre dans une famille, dit aussi participer aux tâches (ça, vous le savez déjà) mais c'est aussi être présent, debout, assis, entre ou à coté lorsqu'il y a des crises familiales. Essayer de s'effacer, ce faire tout petit lors de ces moments de conflits. Ne pas rigoler lorsque ta host Mom balance des sticks de fromage sur son adolescente qui ne souhaite rien, mis à part chouiner (le bruit de vache que l'on fait toutes à l'adolescence). Ne pas rigoler non plus lorsque la plus jeune grimpe sur les meubles pour avoir des bonbons alors qu'elle en est privé, puis, que cinq minutes plus tard, son père accepte de lui donner ... Difficile de ce dire "c'est le boulot, se soir je rentre à la maison" alors que votre maison, c'est votre boulot.


Puis à l'inverse, intégrer une famille qui n'est pas la sienne c'est découvrir une culture tout autre, apprendre le bénédicité dans une langue qui n'est pas la tienne, participer aux fêtes familiales, partir en week-end ou en vacances. Ou à plus petite échelle, voir ces host kids vous courir après pour vous faire un câlin, venir dans votre lit passer une heure car "c'est plus confortable", vouloir que se soit vous qui les aidiez à lire, dessiner, cuisiner, venir voir un match ou une compétition.


Six mois de vie mais il feront partie de moi pour toujours.


Concernant mes host kids, six mois que je suis présente dans leurs vies et je les voit déjà grandir. Ma grande commence sa phase d'adolescente, ces émotions se sont démultiplier et je m'en rend compte au quotidien. Elle me fait penser à moi il n'y a pas si longtemps que ça: ouvrir le lave-vaisselle, voir que celui-ci est propre et le refermé (avouez, vous l'avez fait vous aussi!). En plus de dix ans de baby-sitting, c'est la première fois que je suis confrontée à une adolescente, c'est un véritable défi et je dois prendre des pincettes dans une langue qui n'est pas la miennes (gros gros défi!).


Vous le savez, que ce soit en France ou aux États-Unis, j'ai toujours pratiqué l'éducation positive, mais comment s'y prendre avec une enfant en pleine transition? Elle devient adulte et parfois à ce comportement de jeune femme (pleurer puisqu'elle n'a plus de vêtements, bon c'est pas trop adulte je vous l'accordes) et en même temps rester dans la phase enfant comme ne pas vouloir débarrasser la table alors que sa petite soeur le fait très bien. La semaine dernière elle m'a même dit "tu sais le time-out ou la privation de bonbon/TV je m'en fiche" (...) bon super!


Mon Host boy est quant à lui un enfant de neuf ans, sur-doué et un peu "dans son monde" depuis six mois il n'y a pas un jour où je ne l'ai pas vue lire ou jouer au légo. De tendance introvertie mais autonome, il est vraiment facile à vivre.


Ma little host kid, et si vous lisez mes nombreux articles vous vous dites : la coriace! On s'est adapté toutes les deux, on fait chacune des efforts et lorsque que fait une grosse crise (jetant tout ce qui se trouve devant elle) j'ai plutôt tendance à m'en aller et la laisser seule se calmer. miracle: sa marche!! Le seul évènement de ces deux derniers mois à été un coup de pied dans le nez et un bon serrage de dents. Elle est certes impulsive mais aussi très aimante. Aussi fou que cela puisse paraitre, j'ai du mal à imaginer ma vie sans eux, lorsqu'elle court dans mes bras chaque soir, lire des histoires ensemble, ou lorsqu'elle passe sa petite tête au travers de ma porte de chambre pour savoir si je suis dispo pour jouer au UNO, etc. C'est un travail de tout heures certes, mais ces moments de complicités n'ont pas de prix.

Ce qui me manque le plus?

Le silence (comme tous parents) & vivre en culotte!

 

Check list Travel:

Bientôt le Spring Break, après Thanksgiving, c'est une semaine de vacances incontournables aux États-Unis (et la seule après Noel et Nouvel An pour mes host kids). Pour l'occasion, je pars avec eux une semaine entière, ma prochaine destination ne sera pas de tout repos (comme chacune d'ailleurs) mais la surprise en est magique!


"Wingardium leviosa"

À votre avis, où vais-je atterrir cette fois?

See You Soon . . .

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